ARANDEL – Solarispellis Part 1
Ambiance cosmique et électro lunaire pour ce mood of the day…
Un voyage en apesanteur parsemé de textures organiques, de nappes atmosphérique et d’émotions…
On est d’humeur rêveuse en cette période de fêtes et de réveillon imminent. Non pas que l’on soit spécialement sensible à la magie de Noël, mais il y a quelque chose dans l’air qui pousse à la contemplation et aux plans sur la comète. Et la musique minimaliste et onirique d’Arandel, petite énigme à lui tout seul, s’y prête particulièrement bien.
Qu'es ce que Arandel ?
Arandel est en effet ce qu’on pourrait appeler un projet anonyme dont le créateur – à moins que ce ne soit un collectif, allez savoir ! – n’a qu’un seul but, s’effacer entièrement derrière un projet pour n’en garder que l’essentiel : la musique.
Pas de nom, pas de visage, donc pas de problème d’égo ni d’image qui viennent polluer la création artistique et biaiser le ressenti. Même chose pour les titres des morceaux, pas de nom pour ne pas en suggérer trop, mais à la place des titres neutres à chiffres comme Section ou Interlude que chacun peut donc s’approprier à sa façon. Un concept brillant pour un joli jeu de piste, dont la seule petite infraction à la règle est d’avoir donné un titre à l’album, Solarispellis qui signifie en latin ‘fourrure de soleil’.
Solarispellis, musicalement ca donne quoi?
C’est le 2ème album d’Arandel signé chez InFiné, cet excellent label lyonnais qui compte dans ses rangs une belle brochette d’orfèvres électros (Rone, Cubenx, Oxia, Downliners Sekt), quatre ans après la sortie de In D, l’album qui posa les bases de ce dogme centré sur l’anonymat, mais aussi sur des règles de compostions bien précises puisque tout est composé en ré, et à l’aide d’instruments de musique exclusivement.
Dans le clip spatial de Solarispellis Part 1, qui illustre en fait le titre Section 7, en 2ème place sur la tracklist qui en contient 12, on suit l’épopée à bord d’une maison volante d’un curieux personnage campé par Gilles Degivry, déjà au casting l’année dernière du Let’s Go (Wild Edit) de Rone (mood of the day du 8 juin 2013). En effet il s’agit ici du dernier épisode d’une trilogie vidéo brillamment réalisée par Julien Carot, initiée avec le clip de Springed Dodge de Principles Of Geometry en 2012. Mais histoire de brouiller encore un peu plus les pistes, ce 3ème clip fait également figure de premier chapitre d’une nouvelle trilogie vidéo qui viendra illustrer ce 2ème opus d’Arandel… Vous suivez toujours ?
Une chose est sûre en tout cas, c’est qu’on a hâte de découvrir la suite.
